La Cristallisation et l'orogénèse
Voici quelques vues de relief à haute altitude : 250 km. Ces reliefs présentent des aspects comme le ferait des cristaux de givre sur une surface plane.
Ci-dessus, des cristaux de givres sur des vitres. Vous remarquerez une structure commune malgré les différences de tailles et de matières.
1 ) Les cristaux
Ces cristaux sont présents sur toute la surface des terres émergées présentant un relief. La taille de ces cristaux fait de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres.
Ci-dessous, vous trouverez d'autres formations, sur une des photos, vous apercevrez une cristallisation qui a formé des rangs d'environ 9 kilomètres de long, et rangée parallèlement. La dernière présente une magnifique intrusion magmatique constellée de cristaux.
Ces cristaux se forment par un lent refroidissement du magma, la plupart du temps, issus d'intrusions ou de liquéfactions du sol de surface.
La silice contenue en fort pourcentage est à l'origine de ces formes bien identifiables.
D'autres surfaces présentent une cristallisation plus fine.
Cette région présente trois trames de cristallisation :
La plus courante de largeur entre 2 et 10 kilomètres, mais aussi une secondaire comprise entre 1 et 2 km et une troisième inférieure à 1 kilomètre.
Vous trouverez des images du détails de ce point ci-après.
Sur cette image, photo prise à 25 kilomètres d'altitude, les cellules de cristallisation ont une largeur d'environ 5 km qui correspond à ce que l’on retrouve la plupart du temps sur notre planète.
2) Les zones cristallines
Les trois premières photos du chapitre représentent des zones de montagnes prise en 2D et 250 kilomètres d'altitude. Les images ci-dessous sont prisent avec une altitude beaucoup plus élevée : 650 à 1000 km. Elles sont des extraits des très grandes chaines de la planète.
Ces zones cristallines sont bien entendues plus connues sous le nom de régions orogéniques. Il s'agit des zones où apparaissent les montagnes.
Ci-dessous, les deux chaines de montagnes d’Europe de l’ouest : Les Alpes et les Pyrénées
Vous pouvez constater que les zones montagneuses de la planète présentent une structure identique, il en est de même pour les reliefs érodés où on retrouve la même base de cristallisation.
3) Analyse et ce que dit la science concernant l'orogenèse.
La cristallisation de ces surfaces ne peut se faire qu'avec une matière suffisamment chaude pour être pâteuse et permettre la formation de cristaux. Le granite qui compose l'essentiel de ces structures, contient environ 75 % de silice ( SiO2, généralement sous forme de quartz ).
Leurs cristaux ne sont pas sans rappeler certaines surfaces cristallines évoquées avant.
Surface cristalline de quartz.
L'image est un relief.
Surface cristalline de quartz.
A) L'orogenèse .
L'objectif de ce projet est de mettre à la portée des néophytes, étudiants et géo scientifiques, l'ensemble des orogenèses mondiales, passées et actuelles. Des schémas et une carte numérique sera créée. Lien UNESCO du projet et lien CCGM.
L'ensemble du rapport est disponible sur le site de la CCGM.
La génération des chaines de montagnes de ce rapport est conforme à ce que l'on peut trouver dans d'autres sites.
Autres sources
Voici deux autres schémas concernant l'un les Alpes et le second, la chaine Himalayenne.
Ces phénomènes sont lents, les mouvements des plaques tectoniques se font de quelques millimètres par an à une quinzaine de centimètres.
B) Les lacunes
La proposition traditionnelle de l'orogénèse n'est pas en concordance avec les observations mégascopiques de surfaces.
Les schémas proposés indiquent des profondeurs de plusieurs dizaines de kilomètres à plusieurs centaines. Nos connaissances réelles liées à des forages ne dépassent qu'à peine 12 kilomètres de profondeur. Les résultats par exemple du forage SG3 , n'ont pas été conformes aux prévisions scientifiques : température à 12 000 m à 180°C au lieu de 100 prévus, présence de fossile de plancton à 7 km, pas de changements de vélocité sismique à la frontière basalte/granite comme prédit par la discontinuité de Mohorovičić, roche saturée en eau, présence d’hydrogène, absence de transition granite/basalte.
La sismologie pour étudier les couches terrestres n'est pas suffisamment précise. Faire des croquis des mouvements des plaques responsables des orogenèses sur des profondeurs jusqu'à 450 km ou même 30 ne représente que des hypothèses, mais ne peuvent expliquer les surfaces cristallines visibles à haute altitude.
Conclusion :
L'orogénèse comme décrite actuellement ne permet pas d'expliquer l'aspect actuel des chaines montagneuses, le volcanisme ne génère pas de cristallisation et reste de taille modeste comme sur les vues ci-dessous. Dans le prochain chapitre, nous allons examiner certains sites orogéniques.
C) Les observations
a) La chaine himalayenne et le plateau tibétain complet
Cette première étude est importante, car ce site présente des caractéristiques qui ont influencé beaucoup d'autres orogenèses.
La taille de cette "anomalie" est telle que les complémenter par d'autres techniques de recherche géologique est quasiment infaisable : pétrologie, géophysique, la minéralogie, la paléontologie, la sédimentologie, la sismologie, etc...
La consultation par image avec des compléments par géoïde et des déductions logiques permettent d'emmètre des hypothèses comme conclusion. La recherche se fait aussi sur des régions plus petites afin d'étayer nos recherches et conclusions.