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Chaine himalayenne et plateau tibétain complet

1 )Présentation de la région

Bien que la présentation de la chaine himalayenne ne soit plus à faire, dans ce chapitre, c'est l'ensemble qui va être examiné sur une première zone de 5000 km sur 4000, puis étendu sur des répercussions sur une longueur de 12 000 kilomètres.

Chaine himalayenne et plateau tibetain complet 12000 km.jpg
Anomalie Himalaya Plateau du tibet en Géoïde.jpg

Deux vues de la même région, l'une par Google Earth et la seconde par une image du géoïde.

Première observation, il apparait que le plateau du Tibet et la chaine himalayenne sur l'image du géoïde présente une anomalie gravitationnelle très importante centrée sur le plateau et la région au Nord.

a) Ce que dit la théorie actuelle

Formation

D'après la tectonique des plaques, l'Himalaya est le résultat de la collision de la plaque indienne et de la plaque eurasienne.

Il y a 80 millions d'années (Ma), au Crétacé supérieur, l'Inde était une île, située à 6 400 km au sud du continent asiatique. Se dirigeant vers le nord à la vitesse de 9 mètres par siècle, elle a heurté la plaque eurasienne.

La portion de l'océan Téthys qui les séparait a totalement disparu il y a environ 50 Ma mais un vestige subsiste au niveau de la suture du Tsang Po. Le sommet de l'Everest est fait de calcaire marin provenant de cette mer.

Le début de la collision Inde-Asie, essentiel pour comprendre l'évolution de l'orogènese himalayen-tibétain, a été largement étudié à travers des approches multidisciplinaires. Une datation précise a été obtenue en 2020 par l'étude stratigraphique, sédimentologique et géochronologique (par datation de zircons et de tufs) des sédiments superposés sur la marge passive indienne, qui proviennent d'abord de l'Inde puis de l'Asie : entre 62,7 et 61,0 ± 0,3 Ma.

Activité actuelle

La plaque indienne continue à se déplacer à la vitesse constante d'environ 5 cm/an, s'enfonçant sous la plaque eurasienne et provoquant ainsi l'élévation de l'Himalaya et du plateau tibétain.

L'Inde se comporte comme un poinçon qui emboutit et déforme la lithosphère asiatique sur plus de 3 000 km au nord de l'Himalaya. Le Tibet est coupé par de grandes failles qui absorbent cette déformation. Sur le côté est du poinçon indien, la chaîne de l'Arakan et les îles Andaman-et-Nicobar dans l'océan Indien ont aussi été créées par le mouvement entre l'Inde et l'Eurasie.

Cette intense activité tectonique rend la région très active du point de vue sismique. D'ailleurs, des séismes historiques de magnitude 8 et plus sont documentés sur le front sud de l'Himalaya.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Himalaya

Orogenese himalayenne 1.jpg
Orogenese himalayenne 3.jpg
Orogenese himalayenne 4.jpg

Observations : La collision est donnée il y a 40 millions d'années et il y a 10 millions d'années, l'Inde ne touchait pas encore l'Asie ??
 

Le début de la collision des plaques tectoniques serait daté d'environ 61-62 millions d'années.

Dans la vidéo, la simulation de collision se fait d'un côté avec une matière molle, de l’autre, avec un élément indéformable. Ce n'est pas ce qui se passe dans la réalité.

L'action de la subduction continentale s'exercerait à plus de 2500 kilomètres de la ligne de séparation.

Orogénèse  de l'Himalaya.jpg
Orogénèse  de l'Himalaya avec relief.jpg
Phanérozoïque.jpg

Dans les images ci-dessus, il est représenté la coupe de la chaine himalayenne et du plateau du Tibet jusqu'au désert de Gobi.
Le point en Inde est à une altitude d'environ 30 mètres. Avant la suture de Tsangpo, la chaine himalayenne culmine entre 5 et 7000 mètres. La suture se trouve quant à elle, a environ 4000 mètres. Ensuite, l'altitude reste stable entre 4 et 5000 mètres jusqu'au désert de Gobi qui lui, se situe à environ 1000 mètres d'altitude.

Observations :
La coupe présente les différentes couches de la lithosphère jusqu’au manteau supérieur. Il est à noter que nos connaissances à plus de 10 kilomètres de profondeur ne sont qu'hypothétiques.

( Voir les découvertes au puit SG3 )

La lithosphère qui plonge à plus de 300 km de profondeur dans un manteau de densité 4 ou plus alors que la lithosphère ne dépasse pas 3.3 est illogique.

Les points de "sutures" sont représentés avec une lithosphère plongeante, il s'agit peut-être uniquement de fractures de la croûte terrestre.

Sur le schéma des couches, il y a un chevauchement de la lithosphère et du manteau supérieur ( couche verte ) ce qui n'est pas très rationnel.

Lithosphere au manteau supérieur.jpg
Age lithosphere b.jpg

Carte des âges de la lithosphère continentale.
La partie étudiée comporte coté Inde une zone d’âge supérieur à 3 milliards d'années vers le Sud et contre la chaine himalayenne, l’âge est compris entre 250 et 500 millions d'années. La chaine himalayenne quant à elle, est récente et inférieure à 50 MA. On peut remarquer que celle-ci se prolonge jusqu'au détroit de Gibraltar.
Le plateau du Tibet présente des âges de 250 millions à 3 milliards d'années.

b) Les observations

Dans ce chapitre, nous allons examiner différentes régions de cette énorme zone qui couvre une grande partie de l'Asie et dont les ramifications vont jusqu'en Europe de l'ouest.

1) Les coulées

Sur ces deux photos satellites, nous distinguons deux coulées magmatiques parfaitement visibles.

Anomalie Himalaya Ouest avec coulée avec repères 3000 km.jpg

Sur l'écoulement Ouest, les flèches jaune orangé représentent les écoulements venant du plateau tibétain.

Les cercles rouges, trois bouches de remontées magmatiques fluides.

Les flèches vertes indiquent les principales coulées de lave issues de ces remontées.

Anomalie Himalaya Ouest avec coulée 3000 km.jpg
Anomalie Himalaya Est avec coulée 3000 km.jpg
Anomalie Himalaya Est avec coulée plus reperes 3000 km.jpg

Pour l'écoulement Est, le flèche jaune orangé représente l'écoulement principal du plateau tibétain.

Les points rouges, deux failles avec des remontées magmatiques fluides.

Les points jaunes indiquent les zones avec des ondulations courbes de compression orienté vers l'Ouest.

Anomalie Himalaya Ouest avec coulée Ouest 440 km.jpg

Vue sur les énormes coulées de lave couvrant une grande partie du Pakistan, de l'Afghanistan et de l'Iran sur 1700 km sur 1300 soit plus de 2.2 millions de kilomètres carrés avec des couches atteignant les trois kilomètres.

2) Le plateau, la chaîne et l'Inde.

Anomalie HimalayaChaine et plateau en 2D 2500 km.jpg
Anomalie HimalayaChaine et plateau en 3D 1360 km.jpg

La chaine himalayenne seule est une bande d'environ 2400 kilomètres de long sur 200 km au plus large.

Ensuite, elle est suivie du Plateau Tibétain. : 2250 km de large et 750 de profondeur.

Celui-ci se situe à une altitude comprise entre 5 et 6000 mètres alors que dans la chaine certains sommets dépassent les 8000 mètres.

La cristallisation est omniprésente dans la chaine alors que le plateau est constitué d'un gigantesque bassin magmatique.

Cette chaine de montagne est en arc de cercle, la théorie actuelle de cette orogénèse est la collision de la plaque indienne avec la plaque eurasienne. De nombreux points ne valident pas cette hypothèse :

Inde Chaine himalayenne et Plateau Tibétain sans eau.jpg
Inde Chaine himalayenne et Plateau Tibétain sans eau avec signes.jpg

Voici deux vues du relief de cette région "sans eau". La limite nord du "bloc" Inde est limitée par des points jaunes. Ceux-ci se trouvent en moyenne à 300 kilomètres du début de la chaine himalayenne. Ces deux éléments sont séparés par une très grande zone sédimentaire ne présentant aucune trace de collision, ni des mouvements de subductions.
Les coulées de lave de l'Ouest ne sont pas impactés par la collision. La poussée de l'Est vers l'Ouest en rouge, n'a pas non plus subie le déplacement de la plaque indienne.
Les arcs en bleus à l'Est et Ouest sont inaccessibles à la collision.

Inde et Plateau Tibétain à 8000 km avec plaque SD.jpg

Voici une représentation de la plaque indienne comme défini par les géologues.
Le rift de la mer Rouge et du Golfe d'Aden ont certainement pour origine l'anomalie gravitationnelle de l’Océan Indien.


Observations :
Les géologues n'expliquent pas la découpe au Nord-Ouest qui évite les écoulements de lave malgré la dérive de la plaque vers le Nord Est.
La limite Est n'est pas compatible avec un déplacement de la plaque.
La collision des deux plaques n'a pas créé de chaine, ni de plissement coté des plaines sédimentaires.

Faille de Birmanie au Sud Est de la coulée Est 2260 km .jpg

Sur cette vue satellite au Sud de la coulée Est, nous pouvons voir clairement les mouvements du sol :

En haut, les coulées provenant du plateau tibétain qui atteignent le Laos et le Nord-Ouest de la Thaïlande.

La faille de Birmanie : 300 kilomètres de large environ sur près de 1500 de long avant de se jeter dans la Mer d'Andaman qui est une partie de cette faille submergée. ( Rift )

Il est à noter que la faille était très active lors de la coulée. Une partie de la coulée a "fondue" à l'extrémité de la faille jusqu'à la ville de Putao.

Les poussées lors de l'ouverture de la faille sont parfaitement visibles des deux côtés de celle-ci.

PLateau Tibétain et chaine himalayenne 2500 km.jpg
Bassin magmatique du plateau Tibétain 500 km.jpg
Détail de cristallisation faible du plateau Tibétain 100 km.jpg

Trois vues du bassin magmatique du Plateau Tibétain :

Une vue de l'ensemble à 2500 kilomètres d'altitude en 2D

Une vue en 3D de 500 km de hauteur avec au fond la chaine himalayenne.

Une vue de détail à 100 km du plateau avec une faible cristallisation.

3) La ligne de séparation Inde chaîne himalayenne.

Comme nous l'avons vu précédemment , de nombreux éléments ne rentre pas dans ce scenario :
- Absence de plissement sur la plaque indienne
- Subduction de deux plaques continentales sur plus de 1500 km
- Le "bloc Inde" se trouve à environ 300 km de la chaine
- Les extrémités de l'arc de cercle que fait cette chaine ne sont pas compatibles avec une collision ( zones inaccessibles au choc )
- L'anomalie gravitationnelle de cette zone ne montre aucune collision de plaques , mais plutôt un choc extérieur.
- L'énorme bassin magmatique ne trouve pas d'origine sur cette collision
- Les écoulements droit et gauche sont en dehors de la zone de collision

Les vues ci-dessous ont étés faites avec une rotation de l'ensemble chaine-plateau de 10° dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Anomalie Himalaya Plateau du Tibet avec faille avec rotation AH de 10°.jpg
Anomalie Himalaya Plateau du Tibet avec rotation AH de 10° sans eau.jpg
Anomalie Himalaya Plateau du tibet en Géoïde avec rotation 10 ° AH.jpg
Anomalie Himalaya Plateau du Tibet avec faille.jpg
Anomalie Himalaya Plateau du Tibet SANS rotation AH de 10° sans eau.jpg

Cela correspond à un glissement d'environ 300 kilomètres de la partie Ouest vers le Nord.

Il est a noté que le "Bloc Inde" épouse parfaitement la chaine himalayenne dans ce cas et que la bande sédimentaire disparait à 100%.

De plus, on retrouve un alignement de la faille continue qui part vers l'Ouest jusqu'à l'Espagne

Cette hypothèse peut-elle avoir des observations allant dans ce sens ?

4) Détails sur la ligne de "collision"

Sur les régions que nous allons observer, nous allons découvrir des indices qui ne corroborent pas la collision tel que retenue actuellement.

Détail ligne de jonction Inde - Himalaya B 400 km.jpg
Détail ligne de jonction Inde - Himalaya C 50 km.jpg

Sur ces vues visualisant un peu plus de 1000 kilomètres de la chaine, nous apercevons des "vagues", dans le sens chaine himalayenne vers l'Inde et non le contraire.

Sur l'image en 3D, les écoulements de la chaine himalayenne sont évidents : sur environ 70 kilomètres de large, la chaine s'affaisse vers l'Inde.

La chaine de haute altitude ne fait qu'environ 50 km de largeur.

Détail ligne de jonction Inde - Himalaya D 160 km.jpg
Détail ligne de jonction Inde - Himalaya F 600 km.jpg
Détail ligne de jonction Inde - Himalaya A 500 km.jpg
Detail chaine himalayenne.jpg
Détail ligne de jonction Inde - Himalaya E 250 km.jpg
Anomalie de Srinagar en 3D 190 km.jpg

L'anomalie de Srinagar n'est pas un cas isolé dans cette région. On y voit un bassin magmatique, comme pourrait l'être la caldera d'un volcan, mais ce bassin est entouré de montagne ( cristallisation ) .Le bassin se trouve à environ 1500 mètres d'altitude entouré de montagne à près de 5000 mètres. On perçoit nettement les "vagues" de poussées créées lors de l'ouverture de cette manifestation volcanique, type intrusion avec une remontée fluide suivi d'un abaissement après disparition de la pression dans le manteau.

Anomalie de Srinagar avec profil OE 250  km.jpg
Anomalie de Srinagar avec profil 250 NS km.jpg

5) Recherche des deux évènements "Chaine himalayenne et Plateau tibétain" et du "Bloc Inde"

Hypothèse : 

Cette vue d'ensemble nous fait penser que cette anomalie pourrait être due à la chute d'un gros astéroïde ayant percer la lithosphère en faisant un trou de 900 kilomètres par 400 au niveau du désert du Taklamakan.
Sa taille et sa nature ont fait que celui-ci a directement traversé la lithosphère sans se pulvériser. Par contre, il a fait fondre la lithosphère et créer un gigantesque bassin de fusion, le plateau tibétain, et poussé la lithosphère extérieure pour former la chaine himalayenne.

Vue avec profil chaine himalayenne plateau tibétain et taklamakan 3500 km.jpg

Le profil de la coupe du Nord vers le Sud fait apparaitre les principales sections de cette région : Chaine de montagnes au Nord dues au refoulement de la lithosphère lors de la pénétration de l'astéroïde. Le plateau tibétain et la chaine himalayenne. Ensuite vient le bassin sédimentaire entre le "bloc Inde" et la chaine.

Ci-dessous, deux images géoides de cette region, l'une version 2005, l'autre version 2011.

Géoïde 2005 Inde et Océan Indien.jpg
Géoide 2011 anomalie Inde et chaine himalayenne.jpg

Sur celle de 2005, on aperçoit la déchirure de la lithosphère marine, le "bloc Inde" s'arrête sur le bord Nord du cratère géoïdique.
En 2011, l'image est plus détaillée, le "bloc Inde" ne touche pas la chaine himalayenne non plus, mais on visualise parfaitement trois points :

- Un aspect "frottement dans le fond du "cratère"
- La déformation de la dorsale Carlsberg qui présente un nombre impressionnant de failles transformantes inclinées pour épouser la déformation de l'anomalie gravitationnelle de l'Inde.
- Si cette anomalie est postérieure à la chaine himalayenne, cet évènement peut-être le responsable de la rupture et la rotation de 10° de celle-ci.

Nous pourrions interpréter l'anomalie gravitationnelle de l'Inde comme la conséquence d'un atterrissage d'un gros bloc ( le "bloc Inde") qui a fini par tomber sur la terre ou d'un grand astéroïde qui a ricoché.

Geoide 650 Inde Himalaya.jpg
Geoide 800 Inde Himalaya.jpg
Géoide 2011 anomalie Inde et chaine himalayenne bis.jpg

Voici trois autres images du géoïde, les deux premières présentent les anomalies gravitationnelles Inde / Himalaya sous deux angles différents.
Les anomalies gravitationnelles sont bien distinctes et séparées. Sur le géoïde rouge et bleu, le "bloc Inde" est clairement fracturé.

Bloc Inde avec fracture.jpg

Sur cet agrandissement du géoïde, les deux morceaux du "bloc Inde" sont parfaitement visibles.

Il est à noter que la pointe de l'Inde et le Sri Lanka devait être un seul et même élément.

Chaine himalayenne HD vue del'Ouest 1100 km.jpg

a) Meghalaya , Un intrus

Meghalaya 2D SD 500 km.jpg

Meghalaya est un énorme bloc de 425 km de long sur 125 km de large pour la partie visible.
Le fleuve Brahmapoutre est obligé de le contourner par l'Ouest.
Il est enfoncé dans la plaine sédimentaire à l'extrême Est.

Compte tenu du relief de cette partie de la chaine himalayenne, cet objet ne devrait pas se trouver là. Son aspect de surface n'est pas cristallisé, mais présente un aspect "fondu" comme l'on peut le voir sur certaines météorites.

Est-ce un fragment de lithosphère, d'un morceau d'impacteur ?

Meghalaya coupe OE 3D 500 km.jpg
Meghalaya et Bloc Inde  NB.jpg
Meghalaya coupe NS 3D 500 km.jpg

b) Un astroblème géoïdoique de 1000 km de diamètre à proximité de l'anomalie gravitationnelle de l’océan indien.

Geoide 800 Inde Himalaya.jpg
Geoide 850 Inde Himalaya.jpg
Geoide 975 Inde Himalaya.jpg
Geoide 1025 Inde Himalaya.jpg
Geoide 1100 Inde Himalaya.jpg

Lors de l'examen de cette région via des images géoïdiques, nous avons découvert un astroblème d'environ 1000 km de diamètre parfaitement visible au Nord-Ouest de Madagascar. Celui-ci est certainement responsable de la séparation de Madagascar avec son plateau continental : Le Plateau de Mascareignes.

Cratére de Madagascar géoïde bleu jaune.jpg
Cratére de Madagascar géoïde bleu jaune superposés.jpg
Cratére de Madagascar géoïde bleu.jpg

L'une de ces images est la synthèse de deux images géoïdiques de source différente de ce cratère. L'anomalie gravitationnelle laissée par cet impact est bien visible et coïncide parfaitement. Les iles des Comores et Mayotte sont sur le bord extérieur de cet astroblème. Il est certainement responsable de la dérive actuelle de l'ile de Mayotte.

c) Katmandou, anomalie du relief suite à un impact.

Katmandou 2D SD à 300 km.jpg
Katmandou 3D SD à 28 km.jpg
Katmandou 2D SD à 100 km.jpg

Trois vues de Katmandou. La plus éloignée est prise en 2D de 300 km d'altitude et l'autre de 100.
Via la vue en 3D nous pouvons voir le relief qui a été modifié par cet impact. Katmandou s'est installé dans le bassin de l'astroblème.
Le relief tout autour est normal. Ce type d’impact, nous l'appelons un impact explosif, comme celui qui s'est produit en Sibérie en 1908 et connu sous le nom de "l'Événement de la Toungouska".

Profil Katmandou Nord Sud à 100 km.jpg
Profil Katmandou Ouest Est à 100 km.jpg

Les coupes de Katmandou sont sans appel, le plateau se trouve à environ 1300 mètres d'altitude avec un diamètre d'environ 25 kilomètres.
Un chapitre sera prochainement mis à jour en version 2 pour Katmandou et les évènements "type Toungouska".

6) Les failles et remontées magmatiques.

a) Les failles

Faille Europe Asie.png
Faille Europe Asie avec liges.png

Sur ces deux montages, nous avons reconstituent l'Eurasie et l'Afrique afin de mieux visualiser la faille qui s'étend sur plus de 10 000 km de longueur. Les points rouge-vert représente la limite Sud de la faille. La bleu-jaune, la limite Nord, les plus petits en vert-orange, les failles secondaires. Pour la violet-bleu, elle est la conséquence de l'anomalie gravitationnelle de l’océan indien.

Faille Erasienne avec Inde.jpg

Sur cette vue, cette faille est parfaitement visible et une grande partie est connue sous le nom de "Ceinture alpine".

Nous avons rajouté deux positions intermédiaires du "bloc Inde" :
La plus au Sud, démarre en limite de la dorsale medio-indienne et sa forme coïncide avec les côtes Ouest de l’inde. Les deux "trainées » connues sous les noms "Ninetyeast Ridge" et "Chagos – Laccadive Plateau" sont les vestiges du passage du "bloc Inde".

Chaine alpine wikipédia.jpg

Cette image représente la ceinture alpine comme définie dans Wikipédia.

Elle reprend une grande partie de la faille que nous avons déterminée, mais diffère dans toute la partie Est.
La chaine himalayenne n'est pas une limite de faille, mais une partie de la lithosphère repoussée par l'anomalie du plateau tibétain. De même, la chaine qui passe par la Birmanie jusqu'à Java ne font pas partie du même ensemble.

Profil Afrique et Europe de l'Ouest il y a 180 millions d'années.jpg

Reconstitution du profil Ouest du continent Africo-Européen lors de la séparation avec les Amériques il y a approximativement 250 millions d’années. ( Séparation de la Mauritanie à la Caroline de 6300 km aujourd’hui à la vitesse de 25 mm par an.)

Vous pouvez constater que le profil de la dorsale océanique correspond à celui du continent reconstitué.

L’Italie a été remise à sa place et l'Afrique recolle à la plaque arabique.

Nous sommes ici à l'extrémité Ouest de la faille himalayenne. 

b) Les intrusions magmatiques

Les intrusions magmatiques sont souvent proches de failles, ou elles peuvent remplir une faille secondaire : Les Pyrénées, Les Alpes par exemple.

Il existe aussi des intrusions magmatiques dans des zones volcaniques et qui sont des volcans « avortés ». Nous étudions ici, les intrusions de grandes tailles.
Elles sont issues d'un mouvement vertical du magma. En fonction de la composition et chaleur, elles peuvent former des montagnes ou des épanchements de laves comme en Iran ou Pakistan. La compression des plaques ( Collision de plaques ou pression par ouverture d'une faille ), généré des forces horizontales dont les déformations des lithosphères sont différentes des premières.

1) Les petites stuctures

Intrusions magmatiques en Iran SD 26N60E à 20 km.jpg
Petite Intrusion magmatique 3D SD en Iran 27N55E à 10 km.jpg
Petites Intrusions magmatiques en Iran SD 27N55E à 40 km.jpg
Petite Intrusion magmatique 2D SD en Iran 27N55E à 25 km.jpg

Quelques exemples de petites intrusions magmatiques type "volcans avortés". Elles sont très nombreuses sur la planète. Elles font de quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres. L'une d'entre elle est bien connue : La structure de Richat.

2) Poussées verticales et horizontales

Profil de la coupe de la chaine himalayenne à 700 km.jpg
Faille de Birmanie SD à 1100 km.jpg
Faille de Birmanie avec profil à 1100 km.jpg

Deux coupes d'orogénèse :

Celle de faille birmane, compressive comme le ferai un choc entre plaque, les forces s'exercent essentiellement horizontalement.

La seconde, la chaine himalayenne par cristallisation suite au refroidissement du bord du plateau tibétain.

Les profil sont nettement différents : sur la poussée compressive, nous voyons parfaitement l'effet de "plis".

Les poussées compressives forment exceptionnellement des surfaces "cristallisées".

3) Quelques grandes intrusions liées à la Chaine Himalayenne.

Les failles sont accompagnées d'intrusions magmatiques autre que les volcans. De grande tailles, elle se présentent sous forme d'une chaine de montagne ou d’un bassin entouré d'une chaine de montagne. L'intrusion de Srinagar est un exemple d'intrusion sur une faille dont la partie centrale, très fluide, s'est retractée, laissant un bassin dont le pourtour est une chaine de montagne.

Lac Lessik Faille et intrusion SD 42N77E à 180 km.jpg
Faille du lac Lessik 3D SD avec vue sur la faille principale himalayenne 42N77E à 400 km.j

La faille du Lac Lessik est sur une déchirure. La liquéfaction de cette zone associée à des remontées magmatiques, a fabriqué tout un ensemble de vastes remontées qui s'assimilent à des bassins de laves. Sur la photo prise à 400 km d'altitude, nous apercevront bien quelques-unes qui se trouvent sur la faille principale de la chaine himalayenne.

Les Alpes, grande intrusion magmatique à l'extrémité de la faille adriatique. Cette faille est du même type que celle de la mer Rouge ou du Golfe Persique

Région des Alpes SD 47N19E à 1500 km.jpg
Les Alpes Ouest avec points.jpg

Vue d'ensemble des Alpes et de l'intrusion Est. Cette région fait partie de la faille himalayenne.

En points jaunes, la limite Nord-Ouest de l'intrusion magmatique des Alpes.

Les cercles rouges, zone de remontées magmatiques chaudes et fluides, suffisamment chaud pour stopper la suite de la cristallisation du magma des Alpes.

Dans la zone points verts, la faille s'est remplie d'un magma très chaud et fluide.

La zone points violets est le reste probablement d'un ancien astroblème qui couvre la Tchéquie, dont le cercle violet correspond au piton. La partie Est de celui-ci a "fondu" suite à la formation de la zone "points verts".

La zone points bleus correspond à la partie Nord de la faille adriatique, communément appelé un rift.

Les Alpes profil Nord-Sud à 1000 km.jpg
Les Alpes profil Ouest-Est à 2000 km.jpg

Le profil Nord-Sud et Est-Ouest de la chaine des Alpes : La coupe Est-Ouest présente un relief constant avec une baisse d'altitude et de cristallisation au fur et à mesure que l'on se rapproche du point chaud et fluide à l’Est.

La coupe Nord-Sud présente des mini failles transversales dues à l'ouverture du rift adriatique et la création de la plaine du Pô.

Les Alpes de l'Ouest mouvements H et V.jpg
Les Alpes Ouest SD 45N7E avec surrection à 500 km.jpg

Cartes des déplacements horizontaux et verticaux de la partie Ouest des Alpes :

Le Parc National de La Vanoise continue son ascension à raison de 2 mm par an. La poussée verticale de l'intrusion magmatique reste très active sur ce massif. A ce rythme, La Vanoise dépassera les 5 000 mètres d'ici 100 000 ans.

L'affaissement de la plaine du Pô d'un millimètre par an à proximité des Alpes indique que le rift adriatique est toujours actif.

Parc National de La Vanoise SD 45N7E à 100 km.jpg
Parc National de La Vanoise avec cercle 45N7E à 100 km.jpg

L'intrusion magmatique de La Vanoise est parfaite visible par satellite. Avec un diamètre d'environ 50 kilomètres, son pourtour est globalement circulaire alors qu'une collision de plaques tectoniques ne permettrait par cette forme.

Tout le long de la faille himalayenne qui dépasse fréquemment les 1000 km de large, nous trouvons des chaines montagneuses.

La péninsule ibérique a été poussée vers l'Ouest sur plus de 1000 km.

Vue des Pyrénées avec sa failles secondaires délimitée par des points bleus et son intrusion magmatique créant la chaine de montagne par des points jaunes.

Les Pyrennées Vue générale SD 43N0E à 500 km.jpg
Les Pyrénées L'intrusionet la faille avec points.jpg

4) Les cotes Ouest et Est de l'Eurasie

Profil SD Est de l'Asie avant impact à 12 000 km.jpg

Profil Est de l'Asie avant l'événement du plateau tibétain et de la chaine himalayenne : les profils du continent s'adaptent parfaitement aux restes de l'ancienne position de la plaque Asiatique, y compris le Kamtchatka qui reprend sa place dans le Kraï de Khabarovsk et la cote chinoise Est qui permet à nouveau de relier Taiwan au Japon.

Profil Afrique et Europe de l'Ouest il y a 180 millions d'années.jpg

Il en de même pour la cote africo-européenne. La dorsale de l'Atlantique Nord reprend exactement les côtes du continent reconstitué.

5) L'anomalie de Shandong

Astroblème de Shandong NB.jpg
Astroblème de Shandong CL.jpg

Située entre la Chine et les deux Corée, cette anomalie a les caractéristiques d'un grand astroblème. Pour une telle taille la recherche via des quartz choqués, cônes de percussion n’est pas probante. Ci-dessous, les profils de cette région laissent apparaitre un bassin de fusion avec les restes de ce que l'on peut interpréter comme un vestige de piton.

Astroblème de Shandong coupe Nord Sud.jpg
Astroblème de Shandong coupe Est Ouest.jpg

Ci-dessous, la vue actuelle de cette région et une autre où l'on a rapproché les anciennes cotes Est de l'Eurasie qui s'adaptent parfaitement aux cotes actuelles. Le Japon vient compléter les bords du cratère de Shandong et le Kamchatka a repris sa place.

Cratère de Shandong avec nouvelles cotes.jpg
Astroblème de Shandong AB.jpg

2) Conclusions

Detail anomalie graviataionnelle 800 océan indien.jpg
Detail anomalie graviataionnelle 800 océan indien avec fleches.jpg

Vue de l'anomalie gravitationnelle de l'océan indien.

Cela ne ressemble pas à une dérive des continents standard, ni à une vraie plaque tectonique. Coté astroblème, ce n'est pas non plus une forme habituelle.

L'analyse des traces et marques visibles sur les géoïdes, font plutôt penser à un objet qui aurai ricoché sur une surface assez dure et qui serait reparti. La zone de "contact" serait au Sud visualisé par des petit points rouges.

Pour le "bloc Inde", il s'agit soit d'un reste de l'objet qui est entré en collision, soit d'un continent qui a été violemment déplacé.

Astroblèmes A et B Asie et Indonésie.jpg
Himalaya Plateau Tibet detail 735.jpg
Detail anomalie graviataionnelles 685 océan indien et autres.jpg

Sur les vues ci-dessus, on peut imaginer un astroblème d'environ 5 500 km de diamètre contenant un plus petit sur la Mer de Sulu, crée plus tardivement. Chronologiquement, ce grand astroblème est postérieur à l'anomalie de l'océan indien, la faille qui correspondant au bord extérieur de l'astroblème n'a pas été modifié par celle-ci ,bien visible sur la partie que nous avons appelé "Faille Birmane".
Il serait aussi responsable de l'éclatement de la partie du continent qui a été frappé.
Pour l'astroblème matérialisé par une ellipse jaune, il s'agit du plus jeune, centré sur le plateau tibétain, et dont le bord Sud contient la chaine himalayenne , créée grâce à l'angle de frappe Nord Nord Ouest évalué à 60°.

En cours ....

En cours ....

Version de la page : 2.11 du 14 Octobre 2021 

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