L'anomalie de Madagascar
L’anomalie géoïdique est nettement visible sur ces images.
Images détaillées de l’anomalie :
La première chose à laquelle nous fais penser cette forme, c’est un astroblème avec deux anneaux concentriques avec un diamètre de près de 1000 km.
A) Recherches et analyses :
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Eléments pouvant confirmer un lien de cette anomalie avec Madagascar et le Plateau de Mascareignes
L’image de gauche est la superposition de l’image du géoïde avec l’image capturée par Google Earth.
A proximité, le plateau de Mascareignes
L’image de gauche est la superposition de l’image du géoïde avec l’image capturée par Google Earth.
A droite, nous avons déplacé Madagascar pour faire coïncider au mieux l’ile avec l’anomalie : la cote Nord-Ouest épouse parfaitement l’extérieur de l’anomalie.
Ce montage nous fait apparaitre la position des îles entourant cette anomalie. L’anneau central a un diamètre d’environ 280 km. Si nous avions affaire à la trace d’un impacteur, celui-ci devait faire une centaine de kilomètres de diamètre, un angle de 80°, une vitesse de 17 km/s avec une densité de 3000kg/m³ sur un sol sédimentaire.
Ces caractéristiques correspondent à ce qu’un simulateur donnerait pour avoir les résultats constatés sur l’anomalie gravitationnelle : cratère complexe avec présence d’un anneau central et un anneau extérieur d’environ 980 km.
Simulateur permettant d’évaluer les caractéristiques de l’impacteur :
Source : https://impact.ese.ic.ac.uk/ImpactEarth/ImpactEffects/
Les îles Comores, Mayotte, Glorieuses sont sur le bord du cratère. La dispersion visible donne une arrivée par le Nord-Ouest du bolide.
Elles s’emboitent très bien, encore plus surprenant, la tête de Madagascar a EXACTEMENT la forme de la découpe du plateau de Mascareignes, l’extrémité Sud-Est.
D’autres détails supplémentaires renforcent l’idée que le plateau de Mascareignes était le plateau continental de Madagascar.
Il existe une coïncidence d’un arc de cercle présent sur les deux éléments : arc jaune orangé.
Encore plus précis, dans le cercle jaune, la concordance parfaite entre la Baie Helodrano Antongila et la langue présente sur le plateau de Mascareignes ( Détail reconstitué ci-dessous )
Le cercle rouge entoure une autre anomalie sous-marine d’environ 120 km de diamètre au Sud-Est des Seychelles.
Reconstitution du plateau continental qui existait dans la baie d’Helodrano Antongila à partir du plateau de Mascareignes :
Les dimensions et formes sont concordantes. Seule la partie qui était dans la baie a été fracturée et déformée lors de la séparation de Madagascar et de son plateau continental.
Un montage plus précis montre en fond, la partie du plateau de Mascareignes qui est dans le cercle jaune ( La baie d’Helodrano Antongila ) , avec en superposition, la partie droite de la tête avec une transparence de 40%.
L’image de droite représente le profil de cette anomalie à l’aide de l’option « Afficher le profil du dénivelé » dans Google Earth. Son diamètre reste identique. On peut distinguer à proximité du centre un piton d’environ 25 km de diamètre comme le font certains impacts.
On peut remarquer que la bande du plateau continental qui était dans la baie, est fracturée.
De plus, elle n’a pas été non plus arrachée, cela indique que la rotation s’est effectuée dès le début du détachement.
Sa taille correspond bien au volume de la baie.
Coté du cratère dans le cercle rouge vu précédemment, cette fois-ci, il est mis en pointillé. Il est à cheval entre terre et mer, la partie sur l’île présente aussi une anomalie bien visible et qui correspond à l’empreinte qui est sur le plateau de Mascareignes.
Le diamètre de cette anomalie est identique à celle relevée précédemment : environ 120 km.
2) Reconstitution
Sur les images ci-dessous, nous avons tenté de remettre les éléments avant que l’anomalie existe.
L’image de droite donne la position des éléments avant l’anomalie.
Si notre reconstitution est correcte, Madagascar se serait éloigné de l’anomalie vers le Sud d’environ 500 km.
Le Nord de Mascareignes, d’environ 600 km vers le Nord-Nord-Est.
La cote Sud-Est de Madagascar est maintenant distante d’environ 2000 km de son homologue de Mascareignes.
Première étape, superposer l’image géoïde avec la position d’aujourd’hui de Madagascar et Mascareignes.
On constate que le plateau de Mascareignes se situe parfaitement sur le Géoïde et que les Iles font parties de l’extrémité du plateau de Mascareignes sous vision géoïdique. De nombreuses iles et fonds marins sont visibles au-dessus de l’image du géoïde sous forme de petits points bleu-gris. Ils sont tous orientés vers le Sud-Est à partir du centre de l’anomalie.
L’archipel des Comores et Mayotte se trouve sur l’anneau externe de l’anomalie tandis que l’ile de l’Assomption se trouve sur celui de l’intérieur.
3) Analyse
Les éléments ci-dessus présentés, nous portent à penser qu’un lien entre l’anomalie gravitationnelle visualisée sur différentes images du géoïde ne peut être ignoré.
L’éloignement de Madagascar avec la partie équivalente de Mascareignes, le Nord de la tête, est d’environ 950 km, en prenant un écartement moyen de 25 mm/an, la séparation aurait eu lieu il y a environ 38 millions d’années. Une rotation de 50 degrés dans les sens inverses d’une montre s’est aussi effectuée.
Si nous faisons le calcul à partir de la pointe Sud-Est de Madagascar, les 2000 km aurait commencé il y a environ 80 millions d’années. Compte tenu de la rotation relative, nous évaluons une date approximative de 80 x sin(50) soit environ 64 millions d’années.
Dans la réserve d’Ankarana, il existe une partie visible d’environ 40 km par 10. Ce bloc calcaire du jurassique est probablement à cet endroit suite à l’anomalie qui a projeté un morceau du fond marin sur le Nord-Ouest de Madagascar.
4) Conclusions :
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La cause probable de cette anomalie est certainement un impact d’une météorite d’environ 100 km de diamètre il y a environ 64 millions d’années. L’angle d’impact serait d’environ 80°.
Il venait du Nord-Ouest avec une vitesse d’environ 17 km/s.
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Si cette hypothèse est vérifiée, Mascareignes est l’ancien plateau continental de Madagascar, cela veut dire qu’il est possible qu’un morceau de lithosphère émergée se déplace sur une couche intermédiaire comme celle du Moho.
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Les différents centres de recherches ont certainement à leurs dispositions des relevées, images, mesures, etc… pouvant permettre de valider ou d’invalider notre hypothèse. Pour des anomalies megascopiques, voir gigascopiques, seuls des relevés à l’aide de satellites spécialisés peuvent permettre de les détecter et valider. A partir d’une certaine taille ( supérieur à 200 ou 300 kilomètres ), les observations traditionnelles deviennent progressivement inefficaces avec l’augmentation de la taille de l’astroblème. Quarts choqués, cônes de percussion, brèches, etc. … ne sont plus un moyen fiable d’identification passé une certaine taille de l’astroblème.